Paludisme, a silent killer.
Maladie parasitaire qui décime en silence. Première cause de mortalité infantile en Afrique subsaharienne, le paludisme est transmis par des moustiques. A l’origine de sa découverte, des chercheurs ont pensé que cette maladie mortelle provenait essentiellement des zones marécageuses. D’où le nom de « paludisme », dérivé du mot ancien ‘palud’ ou marais (marécage). Avec le développement du savoir biomédical dans les années 1880, les scientifiques ont découvert la véritable cause du paludisme. Il s’agit d’un parasite unicellulaire qu’ils ont appelé plasmodium. D’autres scientifiques ont ensuite découvert que le parasite était transmis d’une personne à une autre par les piqûres d’un moustique, l’Anophèle femelle, qui a besoin de sang pour nourrir ses œufs.
L’Anophèle femelle, vecteur de la maladie, est responsable de plus d’un million de décès d’enfants par an – la plupart d’entre eux ayant moins de cinq ans. 99% des décès surviennent en Afrique, précisément au sud du Sahara. Sur les dizaines de millions qui survivent à cette maladie, un bon nombre sont handicapés physiquement ou mentalement. Le paludisme tue un enfant africain toutes les 30 secondes.
Les chiffres à l’échelle mondiale donnent la chair de poule. Le taux de mortalité dû au paludisme est d’au moins 85% en Afrique, 8% en Asie du Sud-est, 5% dans l’Est de la Méditerranée et 1% dans l’Ouest du Pacifique. Précisons que la presque totalité des malades du paludisme sont enregistrés dans le tiers-monde.
L’accès au traitement
De toutes les Organisations internationale « antipaludiques » il y a l’Unicef. Cette dernière travaille en partenariat avec les plus gros fabricants du monde afin de développer la production de médicaments de grande qualité. Les actions de l’Unicef en faveur des enfants consiste non seulement à prévenir la maladie, mais aussi faciliter l’accès au traitement pour les paludéens : chaque enfant et chaque communauté ayant besoin de ces médicaments peuvent les obtenir rapidement. L’Unicef lance également un appel aux pays donateurs pour qu’ils aident les pays endémique à effectuer le paiement des nouveaux médicaments.
Outre son combat pour améliorer l’accès aux médicaments, l’Unicef soutient les programmes de lutte contre le paludisme dans plus de 30 pays d’Afrique. En plus des médicaments antipaludiques, l’Unicef a fourni l’an dernier près de 5 millions de moustiquaires, ainsi que des insecticides utilisés pour imprégner les moustiquaires, pour une valeur totale d’environ 17 millions de dollars EU. En empêchant le moustique de piquer et en tuant le moustique porteur de paludisme, la moustiquaire imprégnée d’insecticide peut diminuer les cas de contaminations et partant les décès.
Au Cameroun, les autorités en charge de la santé s’emploient à atténuer l’expansion du paludisme à travers la distribution des moustiquaires imprégnées. L’Association camerounaise pour le marketing leur a emboité le pas récemment dans la zone frontalière (Cameroun-Rca) de Mbai-mboum / Touboro. De plus le chef de l’Etat a, en février 2011, instruit la gratuité du traitement pour les moins de 5 ans. Plus de deux années après, la mesure présidentielle non négligeable peine à se concrétiser sur le terrain. L’éducation des communautés urbaines et rurales est incontournable.
En résumé,
Le paludisme touche une centaine de pays dans le monde, particulièrement les zones tropicales défavorisées d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine. L’Afrique est, de loin, le continent le plus touché avec 85% des cas de paludisme recensés dans ses zones tropicales. Des épidémies peuvent survenir lors de mouvements de populations peu exposées au paludisme vers des zones hautement endémiques.
Quatre espèces de parasites du genre Plasmodium sont responsables de la maladie chez l’homme :
- Plasmodium falciparum est l’espèce la plus pathogène et responsable des cas mortels. Elle est présente dans les zones tropicales d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Asie, et elle est dominante en Afrique.
- Plasmodium vivax co-existe avec P. falciparum dans de nombreuses parties du monde, et est présente dans certaines régions tempérées.
- Plasmodium ovale, principalement trouvée en Afrique de l’ouest, ne tue pas mais peut entraîner des rechutes 4 à 5 ans après la primo infection.
- Plasmodium malariae a une distribution mondiale mais très inégale. Elle n’est pas meurtrière mais peut entraîner des rechutes jusqu’à 20 ans après la primo infection.
Article proposé par: André Cyrille AVEBE (http://facebook.com/cervoavb)
Sources: leseptentrion.net/OMS
Publié le: 19 Avril 2013
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