AJESNYM

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Echos du Congrès Extraordinaire de l'A.J.ES.NY.M

     Ce samedi 1er Octobre 2011 est une date qui, sans doute restera à jamais gravée dans les anales de l'A.J.ES.NY.M et dans les mémoires des ajesnymois tant par sa météo capricieuse que par le principal évènement qui l'aura marquée: le congrès extraordinaire de l'A.J.ES.NY.M. En effet, le dit congrès se tenait (à l'institut Samba sis au quartier Mvog-Ada à Yaoundé) suite à l'échec qu'a connu le statutaire congrès ordinaire annuel à Mengang en Août dernier. Ce dernier avait donc pour principal but de statuer en instance supérieur de l'association; ce qui malheureusement (une fois de plus) n’a pas été le cas.

 

      Malgré une météo qui s'est voulu capricieuse en cette matinée à Yaoundé, les congressistes se sont tant bien que mal évertués à être là de bonne heure(11h); du moins celle qui leur avait été communiquée officiellement en dernier ressort( le jeudi 29 septembre). Chose surprenante (premier fait marquant de cette journée), à notre arrivée (09h50) donc celle de l'équipe A.J.ES.NY.M-on-line, les hostilités avaient (risquaient presque de) commencé. C'est alors qu'en quête d'explications( fallait bien qu'on sache pourquoi cela) et suite à quelques éclats de voix entendus ça et là, nous réalisâmes qu'il y avait controverse autour de l'heure fixée par le comité directeur à cet effet. 08 heures ou 11 heures? Nul n'en savait vraiment rien. Mais voyez-vous très chers à ce moment là, ceux des membres (particulièrement ceux du bureau du congrès élu un peu plutôt avant notre arrivée) qui avaient tôt fait d'arriver  s'étaient chargés d'enregistrer les différents congressistes et même de recevoir une liste concourante à la tête de notre association. Ils envisageaient même déjà de passer à l'élection du bureau national. Ceci malgré les différentes protestations. Nous avons entre autres celles de Francine MINDJIE et de Patrick EVINA, tous deux têtes de listes. Et bien plus encore très cher bon nombre de conditions n'étaient pas réunies. Nous pouvons citer entre autres un effectif très peu représentatif de notre association (environ 50 personnes en salle à ce moment là) et une absence très significative à la fois des membres du comité directeur et du conseil de discipline... On se demanda alors s'il s'agissait véritablement d'un congrès extraordinaire ou alors d'une mise en scène montée de toutes pièces par certains membres (dont nous tairons les noms ici) qui veulent faire de notre illustre association "une tontine de clans". Bref, une fois de plus notre association est tombée de son piédestal et se retrouve à nouveau traînée dans la boue. Comme on le dirait chez nous dans le Nyong-et-Mfoumou, << l'A.J.ES.NY.M se retrouve une deuxième fois devant le même arbre>>. Il ne serait donc pas absurde de se demander qu'est ce qu'il en est véritablement. Simple débandade ou alors l'A.J.ES.NY.M serait-elle en proie de devenir la part belle (patrimoine personnelle, propriété privée) de certains membres?

 

     Fort heureusement, comme un ange envoyé par le très haut, voilà qu'un brillant aîné - président honoraire de l'association, monsieur Francis ZIBI SAMBA, arrive sur les lieux parce que dit-il, ayant été alerté par certains membres qui ont voulu éviter la catastrophes( soucieux du devenir de l'A.J.ES.NY.M). Aussitôt arrivé et sans perdre de temps il prit les choses en main en convoquant en concertation "ésok" le président sortant (candidat à sa succession) et quelques présidents honoraires qui étaient eux aussi là. A fortiori il fallait trouver une solution à ce problème. A l'issu de cet "ésok" qui a durée presque une dizaine de minute et dans une communication qui ne s voulait pas interactive, l'aîné prit la parole. D'une part pour re-contextualiser certaines choses et en préciser d'autres. Il dit je cite: << cette association dont vous en êtes membres aujourd'hui n'est la propriété de personnes. Il s'agit d'un héritage commun. Si nos aînés ne nous l'avaient pas légué, à notre tour on ne l'aurait fait pour vous et vous non plus ne pourrez le faire pour les générations futures. Sachez donc la pérenniser et mener  à bien les missions qui sont les vôtres; même si il faut le reconnaître, chaque leader gère suivant son niveau d'intelligence et sa vision des choses>>.  L'aîné est par ailleurs revenu sur un des éléments sus évoqué: l'effectif très peu représentatif d'une association aussi grande que la nôtre. Il s'agit donc d'un rappel à l’ordre, à l'unité, au respect, à la fraternité et à la reconnaissance car il s'agit bien d'une association en quête de sa noblesse. Il  conclura son propos en nous (l’assemblée) rassurant et promettant  qu'avec l'Honorable député P.G.A.A et plus de 8 autres présidents Honoraires, ils prendrons sur eux d'organiser un congrès après les échéances du 09 Octobre. Congrès dont ils établiront des règles de jeu favorables et acceptables par tous.

 

     Enfin, même si cela n'avait pas fait l'objet de réjouissance à l'unanimité, le congrès extraordinaire (ou alors ce qui devrait d'être appelé ainsi) s'est vu reporté à une date ultérieure. Et c'est  sous une pluie qui n'en avait que foutre de la situation que le congrès prit fin avec bien sûr le retour de certaines délégations qui avaient pris la peine de s'y rendre (Douala, Endom). 

 

 

 

   P.S: 

 

De toutes, la délégation d'Akonolinga est celle qui n'a même pas pu fouler l'entrée de l'Institut Samba. Pour cause, elle est arrivée à l’heure (11 heures) mais en retard car tout était fini.

 

 



02/10/2011
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